Le vrai « faux travail » : l’intérim ?

Du travail en « intérim » Vous savez que les entreprises ont besoins de souplesse pour compenser les hauts et les bas de l’activité économique, la rigidité de notre système social à créer un effet d’aubaine pour les sociétés d’intérims. Les entreprises y trouvent la main-d’œuvre d’appoint et c’est un secteur économique qui a connu une croissance exponentielle.

La souplesse ainsi donnée est-elle la seule raison de ce développement — NON — et pour la raison suivante : un travailleur commençant une mission en intérim alors qu’il se trouve au chômage bénéficie toujours de son indemnité lorsque l’entreprise d’intérim ne peut lui proposer de contrat. Dans ce cas de figure ce n’est pas la situation faite au travailleur qui est choquante mais l’avantage donné à la société d’intérim, en effet où est le risque : il n’y en a aucun.

S’il y a contrat, la société d’intérim verse au travailleur sa part en prélevant sa marge et +, s’il n’y a pas de contrat ce sont les « assédic » qui prennent le relais, n’est-ce pas merveilleux  ? Nous sommes donc dans le risque 0. Mais au fait, nos entreprises traditionnelles pendant ce temps doivent gérer et anticiper licenciements et mises en chômage technique dans des conditions et sous des contrôles compliquées. Bref tout l’inverse du traitement de faveur accordé de fait aux sociétés d’intérims. Ces conditions créent du vrai faux travail (les entreprises d’intérim), qui crée la valeur ajoutée : la société d’intérim ou l’entreprise ?

Pourquoi ne pas accorder alors l’avantage existant à celui qui crée la valeur ajoutée, en faisant un contrat unique qui libère l’entreprise et le salarié, l’entreprise a des commandes : elle embauche, moins de commande elle débauche alors le salarié est pris en charge par l’assurance chômage. Ainsi plus de distinctions entre CDI, CDD et bien sûr idem pour la fonction publique. Plus de fonctionnaires avec des emplois à vie, mais des gens qui deviendront plus mobiles et plus exigeant sur la qualité et le sens du travail proposé.

Un contrat unique qui répartisse les risques du « non-travail » sur l’ensemble de la société. C’est simple et libérateur.