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Habiter le campement – Expo au palais de Chaillot

Photo 14-04-2016 12 06 25L’exposition commence par définir la typologie des camps d’aujourd’hui, un thème d’actualité qui au regard du précédent article sur « Napoléon en campagne », le coté exhaustif permet aussi de dédramatiser le ton général de l’expo. En effet le luxe des Yachts côtoie la détresse des camps de réfugiés, les raccourcis sont parfois brutaux d’un panneau à l’autre.photo 14-04-2016 12 14 21 photo 14-04-2016 12 14 10 photo 14-04-2016 12 13 59 photo 14-04-2016 12 13 45Entrée suggérée par un tunnel parcouru de flashs nous tracent une voie droite, les panneaux se trouvent sur des chemins parallèles.Photo 14-04-2016 11 22 15

Des panneaux déploient l’éventail des possibles liés aux voyages, aux transports, aux nomadismes et aux désastres qui accompagnent la misère.photo 14-04-2016 12 12 35 Photo 14-04-2016 11 46 27 photo 14-04-2016 12 11 47 photo 14-04-2016 12 07 51 photo 14-04-2016 12 05 56 photo 14-04-2016 12 02 02 photo 14-04-2016 11 51 38 photo 14-04-2016 11 47 28 photo 14-04-2016 11 46 58 Photo 14-04-2016 12 05 32 photo 14-04-2016 12 01 34L’expo se termine par la possibilité de monter une tente du HCR (sic) qui est proposer en kit complet (avec réchaud) pour 750 € ! Des éléments de réponses sont déjà donnés à travers le monde pour prendre en compte la misère, pourquoi nous ne savons pas anticiper lorsque nous sommes sur notre territoire confrontés à ces situations d’urgences ?

Paradoxe

Eh bien voilà, alors que l’on prend toutes les précautions pour sécuriser nos lieux public, je pense particulièrement au Louvre que l’on a éventré pour réaliser deux escaliers béton pour mettre l’édifice aux « normes », le Palais de Tokyo lui prend la décision de mettre le public en danger avec l’exposition :
FLAMME ÉTERNELLE
Thomas Hirschhorn
24/04/2014 – 23/06/2014
Cet artiste nous provoque ici par l’empilement de pneus usés et de polystyrène,
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Et voici la flamme éternelle :

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J’ai fais demi-tour, trop c’est trop, ici la sécurité du public est volontairement mise en péril. Le moindre acte malveillant dans ce lieu et c’est le drame assuré…
L’artiste peut-il donc se permettre n’importe quoi, ou bien par cet ultime stratagème il met en danger les visiteurs et veut nous alerter? La même indifférence coupable est à l’œuvre que l’on soit donc visiteur de l’expo ou bien consommateur en dehors. Je dis NON.
Je ne veux pas participer à ces mises en scènes morbides.