L’exposition commence par définir la typologie des camps d’aujourd’hui, un thème d’actualité qui au regard du précédent article sur « Napoléon en campagne », le coté exhaustif permet aussi de dédramatiser le ton général de l’expo. En effet le luxe des Yachts côtoie la détresse des camps de réfugiés, les raccourcis sont parfois brutaux d’un panneau à l’autre. Entrée suggérée par un tunnel parcouru de flashs nous tracent une voie droite, les panneaux se trouvent sur des chemins parallèles.
Des panneaux déploient l’éventail des possibles liés aux voyages, aux transports, aux nomadismes et aux désastres qui accompagnent la misère. L’expo se termine par la possibilité de monter une tente du HCR (sic) qui est proposer en kit complet (avec réchaud) pour 750 € ! Des éléments de réponses sont déjà donnés à travers le monde pour prendre en compte la misère, pourquoi nous ne savons pas anticiper lorsque nous sommes sur notre territoire confrontés à ces situations d’urgences ?